Chanson des escargots qui vont à l'enterrement
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crèpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le noir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voila le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plait
L’autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C’est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l'œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l’été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C’est un très joli soir
Un soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais la-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
Quelques photos ensemble...
j'adoooooooooooore ! merci à patrick et maryvonne. J'aime beaucoup ce texte.
RépondreSupprimerje profite aussi de ce petit mot pour dire à christian que j'ai beaucoup aimé son message à son papa. Cela m'a beaucoup touchée. Je remercie aussi marion et peggy qui nous les ont fait partager.
J'ADORE aussi !
RépondreSupprimerDésolée Marion de rendre publiques mes impressions sur ce texte avant de t'avoir appelé :-)
Je trouve ce texte très doux, même un peu drôle, j'aime ses mots tous simples et pourtant si mélodieux...
tellement mélodieux qu'après avoir remarqué qu'il s'agissait d'une "chanson" et non d'un texte, ça m'a donné très envie de "l'entendre", si une composition existe réellement.
Merci pour cette jolie découverte !
Hi, je viens rajouter un troisième "j'adore"!
RépondreSupprimerComptine super mignonne, douce et enthousiaste!
Et je te suis Isa pour le texte de Christian : une grande émotion à la lecture de son texte pour débuter la cérémonie!
Bonjour à tout le monde !
RépondreSupprimerCa fait plaisir de voir vos commentaires, et pour le texte posté et pour celui de Christian.
Cet après-midi papa et maman sont avec Patrick et Maryvonne,Brigitte et Maryse qui sont sur les photos, il sont à un repas champêtre en Dordogne, je les ai appelés entre le civet et le chevreuil (oui, il y avait 5 plats pour le repas, et deux plats de viande), il y avait aussi un orchestre, tout ça pour 20€/ par personne, allez comprendre ! (c'est à peine le prix d'un café à Paris !!!). Bien sinon savez-vous quelle fête c'est aujourd'hui ???? La fête des grand-mères !!! Alors bonne fête à toutes les grand-mères qui nous lisent !!!
ps : au fait les photos il me semble que c'est en Corse, mais maman nous commentera sûrement cela à son retour ce soir !
RépondreSupprimerBonsoir à tous, nous sortons beaucoup en ce moment. Retour à la maison à 19H. Il faisait très beau. Orchestre de 2 musiciens dont 1 chanteur ; beaucoup de danseurs, plutôt dans nos âges ; toujours sympathique et simple.
RépondreSupprimerJe viens d'écouter la première musique d’ Armando, je pense qu'il y en a 16. Merci de me faire découvrir ce que vous aimez. Ecoutez des musiques n’est pas spontané pour moi, ni regarder des vidéos. Je lis et écrit plutôt dans le silence, fait le ménage et la cuisine plutôt avec la radio. Je prépare mes messages blog sur Word vu que je me suis faîte planter plusieurs fois. Je vais mettre toutes vos musiques pour les écouter en préparant ce brouillon. Je commence ainsi avec les musiques d’ Armando. Il me faut plusieurs écoutes pour bien comprendre les paroles. Les musiques sont mélodieuses et paisibles. Ce sont des chansons d’amour, de relation à 2.
Le poème que Maryvonne nous a proposé est de Jacques Prévert. Maryvonne, toujours sensible et à l’écoute des réactions craignait de nous choquer de par le thème. Ce poème est très beau, on peut presque avoir plusieurs lectures. Il a une poésie à l’abord toute simple. Après on peut traiter de la relation à la mort, aux vêtements de deuils en noir qui se portaient longtemps. Ce sont des choses oubliées mais qui codifiaient la vie autrefois. Marie Charlotte a perdu son père à 11 ans et n’a pu porter des années de la couleur. Au Portugal, à l’époque où José y vivait, une femme qui perdait son mari portait le deuil toute sa vie. En Auvergne, c’était codifié aussi mais pas dans ma famille. Quand nous avons perdu Maman, Papa n’a pas voulu que je porte du noir. Je crois que j’avais pris une robe grise pour le jour de l’enterrement. Le rouge était prohibé en période de deuil. José a gardé une allergie au noir au point que j’hésite à choisir des robes habillées en noir. Il avait fait une chasse pas possible à Marion au niveau de la classe de 2e où se portaient des pulls et vestes noirs et toute une théorie sur le port du noir qu’il présentait avec beaucoup de véhémence. Il y a aussi la lecture du manque de la personne absente. Je n’aime pas du tout l’expression très véhiculée actuellement « faire son deuil » car elle me fait penser à faire son marché. Le cheminement de chacun face à l’absence est très différent et ce poème des petits escargots qui cheminent l’exprime merveilleusement. Quand la peine est grande ou revient, le beau temps, le jour de la fête, participer à un mariage peut ramener à la tristesse. Les mots échangés en amitié peuvent apaiser.
Nous nous sommes rejoints dans la maison du tout petit village de Ferrandie que Patrick a complètement aménagée depuis 2 ans, laissant « la petite maison » de poupée à laquelle Maryvonne était si attachée. Nous avons de tels attachements aux maisons que nous avons habitées, nous les femmes ! Ferrandie, c’est à côté de Sourzac qui a sur la RN89 une magnifique église donjon en pierre, tout prêt de Mussidan. Pour aller à Ferrandie, on traverse un vieux pont sur l’Isle, St Louis et aussi sa belle église, la voie ferrée, puis on monte la côte de Ferrandie. Il y a de magnifiques villas récentes avec des parcs bien arborés, des forêts de chêne, des chasseurs, des cuilleurs de cêpes, de la pêche à la truite au bord de la Bouronne (un camping Le Paradis de Abzac il y a quelques années), le chemin de St Jacques de Compostelle et pour moderniser la touche un paint ball. Nous étions avec Maryse et Brigitte. Brigitte connaissait Marie Charlotte et nous avions fait il y a 7 ans ensemble la visite de Istanbul. Brigitte a une villa de poupée dans le style périgourdin neuve mais qui semble ancienne tant elle est bien construite et décorée et magnifiquement personnalisé avec les qualités artistiques de Brigitte. Cette maison est son cocon, son havre de paix, là où elle peut se réfugier des jours en écoutant la musique et en voyant du sport car elle est passionnée de rugby et active supportrice du club de Mussidan. Brigitte est très sensible, on peut la casser même avec les mots en jouant au tarot, elle est pour l’harmonie entre les personnes.
RépondreSupprimerLes photos qui nous sont présentées sont en effet de notre voyage en Corse, tous y sont allés une autre fois l’année suivante où je travaillais encore. Celle est nous sommes tous les 2 est devant Girolata je crois. Célèbre pour son facteur qui fait tous les jours la route à pied sur le chemin de muletier que nous avons suivi. On peut aussi accéder en bateau. La dernière photo est prise dans la montagne en montant vers le col au dessus de Piana. Nous hébergions à Piana, juste avant le défilé dans les rochers rouges. Maryvonne reste en relation avec la dame qui gérait le centre. Vous parler de la relation avec Patrick et Maryvonne si précieuse pour nous. Cela n’exclut et ne renie aucune autre amitié. Les amitiés s’ajoutent et font une tour de Babel. Nous ne nous connaissons pas depuis des années, avant le mariage de Marion et Stéphane. Quand nous avons tous séjourné à Colares près de Sintra au Portugal, nous nous connaissions peu encore. On peut se voir 2 fois par semaine, faire les 46 km (chiffres à l’aller) qui séparent de Ferrandie ou les 65 km qui conduisent au Haillan à côté de l’aéroport de Bordeaux suivant que l’on est à la fin ou au début de la semaine, eh bien on adore être ensemble. Bon on n’a pas encore planifié de vacances cette année, même pas les 3 jours que Brigitte souhaitait à la neige au Lioran, mais ça va venir.
RépondreSupprimerJ’aborde un sujet un peu plus lourd suite à notre court entretien d’hier avec Bernard Drutel. Même à t’entendre parler au téléphone, ta voix a une musicalité envoutante. Ca ce n’est pas le sujet lourd. Nous avons échangé aussi sur nos parents âgés et dépendants que nous avons perdus maintenant, sur la maladie l’Alzaimer. A la Chartreuse, plusieurs résidents l’avaient mais c’était paisible. Il ne faut pas avoir de remords sur le temps de présence lorsque cette maladie est là. La personne est complètement dans l’instant présent et n’a aucune angoisse du temps passé. Nous avions Mme Dignac qui était charmante, marchait beaucoup, allait de la salle à manger à sa chambre, prenait part à nos conversations, et recommençait la même petite conversation, s’extasiant devant mes petits de la même manière à son passage suivant 5 minutes après. Elle était toujours joyeuse avec son fils, discutait avec ses sœurs, mais dès qu’ils avaient disparu avait oublié leur passage. Cela me semble être une caractéristique de la maladie.
RépondreSupprimerJe reviens en arrière pour répondre au message d’Eliane le 4 Mars. La vie a fait que nous avons eu plus à voyager. Déjà Papa n’a pu rester dans le Cantal parce qu’il était le dernier enfant sur lequel on porte des souhaits d’études et que la terre ne gardait pas tous les enfants. Ensuite, dans sa vie de fonctionnaire, il a connu des mutations. Il a toujours eu une bonne situation. Maman n’a pas eu à travailler après leur mariage. A nous les enfants, les changements de région ont été présentés de manière positive. Il y avait la volonté de bien faire et d’aller de l’avant. L’ai-je dit ? Nous avons quitté Aulnat-Clermont Ferrand en cours pour moi de classe de 4e. J’étais à Montferrand dans un collège qui s’arrêtait en 3e et préparait les meilleurs élèves à l’Ecole Normale pour être instituteur. A Orange, j’entrais dans un lycée où on avait commencé la 2e langue, l’italien depuis le début de l’année. J’étais impressionnée de rentrer dans un lycée : j’ai appris par cœur le livre de géographie que l’on m’a remis, depuis je suis incollable sur l’Amérique du Sud. Le fait de changer de région tirait vers le haut. A la fin de mes études à Lyon où mes parents habitaient toujours Orange, on disait qu’il n’y avait pas beaucoup d’emploi en Provence, je n’ai pas cherché là bas, j’ai envoyé ma candidature à un Syndicat de la Métallurgie à Lyon sans savoir ce que c’était que ce syndicat, on m’a proposé la place où j’ai commencé à Villeurbanne. A plusieurs reprises j’ai fait des choix entre plusieurs possibilités d’études, ma destinée aurait pu être différente. Je n’ai pas eu d’amour très jeune non plus, j’ai vécu alors d’autres rencontres et d’autres milieux. Tu es restée dans le même emploi où tu t’es pleinement épanouie. Maintenant, on complique la vie professionnelle après 50 ans, c’est l’évolution de l’époque. Chaque époque a sa logique et sa mise en musique. Il ne faut pas regarder en arrière pour apprécier et juger aujourd’hui.
RépondreSupprimerJ'écoute tous les titres de musique que Armando a envoyé. Il y a plusieurs titres. J'aime bien. Je ne maitrise pas encore les paroles. Merci à Marion pour le texte et la traduction.
tout d'abord:mes bons souvenirs à Maryvonne et Patrick dont nous avons fait connaissances à Venise ou nous avons bien eu le temps de profiter les uns des autres car le séjour a été prolongé à cause ou grace au nuage volcanique;j'ai trouvé cette chanson de Prévert ''croquignolette'',c'est une de ses caractéristiques de personnifier nos amis les betes,ça fait penser aux poèmes qu'on apprenait en maternelle.Comme Peggy,j'aimerai savoir qui l'interprète:j'imagine bien juliette Gréco ou les Frères Jacques.Lisette:je n'arrive pas à enregitrer dans Nom ,je vais donc passer par anonyme.
RépondreSupprimerBonjour à Lisette et Guy. Il est vrai que ce poème de Prévert irai bien dans le répertoire deJuliette Gréco et des Frères Jacques; je ne pense pas que ces derniers soient connus de nos jeunes. Pour mettre mon nom, je passe par
RépondreSupprimerNom/URL où j'écris Nicole à Nom