mardi 25 janvier 2011

Message de PEGGY

On récolte ce que l'on sème
c'est une phrase souvent citée
mais plus j'y pense et plus je l'aime
a travers toi, elle est si vraie...

Tu es toujours considérée
en famille et en amitié
comme celle que a toujours pensé
à tous les autres avant elle-même.

Mais toi tu as toujours aimé
prendre soin de ceux qui t'entouraient
par une présence ou une pensée
sans rien dire, mais là quand même.

Mais bien sûr tu préfères parler
écrire, et puis tout raconter
c'est ta façon de partager,
on le voit depuis deux semaines !

Nous sommes tous heureux désormais
de pouvoir ENFIN te montrer
que tu nous a ému, touché
il était temps, la soixantaine !

Certains messages m'ont chaviré
et je ressens une telle fierté
de voir les mots que tu entraine
même moi je te fais un poème !

Tu sais combien je suis vouée
à mes amis, à mes bébés
comme toi, je suis tellement comblée
quand je m'occupe de ceux que j'aime.

Bien sûr je fais souvent passer
les autres avant mon Olivier
mais il est pire et j'en suis fière,
ses amis l'appellent l'abbé Pierre...

Dans les bons jours comme les mauvais
j'essaye de les faire rigoler
l'humour c'est ce que j'ai trouvé
pour parer à tous les problèmes

On récolte ce que l'on sème
une phrase d'une grande banalité
mais plus j'y pense et plus je t'aime
et j'aimerais te ressembler.

6 commentaires:

  1. pas de soucis Peggy, Nicole a semé le bon grain et la récolte est super. elle peut étre fière de ses filles, et moi d'avoir des petites nièces aussi douées. merci

    RépondreSupprimer
  2. Aujourd’hui, c’est le message de ma Peggy. Même si les 60 jours de messages s’arrêtaient demain, je suis pleine de bonheur de ces mots que nous échangeons et en ping pong donnent à chacun de nous plein de bien être.
    Vous revenez souvent sur le fait que je ne penserais pas à moi. Il y a un curseur (un truc qui monte et qui descend) dans cette échelle de penser à soi. Qu’est ce que je pourrais faire pour plus penser à moi : les magasins ? Bon j’ai fait les soldes l’autre jour à Paris, j’étais d’humeur à acheter ; je suis parée pour l’hiver prochain et faire du sport en été. Courir les ballades commentées ? Oui, c’est ce qui m’attirait quand je me suis arrêtée de travailler ; il se trouve que nous avons fait beaucoup de voyages et que je n’ai même pas encore fait le point de mes notes pour communiquer quelque chose à ceux avec qui j’étais. Quelques phrases simples guident ma vie. Quand vous étiez ados, à chacune, votre année de 2e était un peu plus conflictuelle avec moi. Dany m’avait dit : il faut tenir bon et dire ce qu’on pense. Je n’étais pas fière de comme je vous répondais mais je disais quelque chose ; dès que vous êtes entrées dans le supérieur, tout s’est arrangé comme par enchantement.
    Pour la retraite, c’est Geneviève, la maman de Olivier qui m’avait dit : au bout d’un an, on appréhende les choses différemment. Donc j’ai attendu un an. Maintenant je me pose plus que l’an dernier, je profite du temps que passe, je cours moins. J’attends les jours où vous venez et où viennent les petits enfants. Nous avons le bonheur de nous entendre. Je regarde l’éclosion de leur jeune personnalité. Comme ils se suivent, leur différence est encore plus flagrante. L'éducation, c’est que l’enfant se réalise comme il est lui. Je pense que vous, aujourd’hui Marion et Peggy, vous avez une personnalité en adéquation avec votre moi profond. Le fait de ne pas être satisfait de soi ensuite permet de s’améliorer. La vie, c’est ensuite avec le compagnon que l’on a choisi ; même si nos différences profondes ne rendent pas la vie quotidienne facile.
    L’amitié c’est important et avec Olivier vous en avez. On ne donne pas trop de temps à ses amis. S’il vient des heures difficiles, on a des épaules où s’appuyer, à l’heure du vrai chagrin, épencher ses larmes fait du bien.
    Vous vous débrouillez très bien pour élever Axelle et Benjamin. Axelle avait d’énormes pleurs sonores, des caprices. Avec le recul, je vois que Céline passe sa phase de caprices en pleurs, que Benjamin lui choisit de se rouler par terre. La dernière diversion trouvée, prendre un tapis pour le tirer par terre autour de la table. Si on est deux c’est mieux, on le balance dans une couverture.
    Je n’ai pas encore répondu à ton poème. Gérard Lalande est ici pour discuter avec José bourse ordinateur, je vais faire de la gym chez la kiné à 13 H, il fait un soleil magnifique. Papa dormait dans la véranda ce matin. Claudette m’a appelé, tout est formidable, ils vont quitter à regret le Cambodge.

    RépondreSupprimer
  3. Comme c’est beau l’amour quand les mots s’expriment jusque dans un poème et nous transporte dans un imaginaire où la perfection existe. Eh bien je savoure tout mon bonheur à vivre à vous à qui j’inspire des poèmes et où les mots font plus tendres les liens qui nous relient.
    Merci à Tata de nous lancer de temps en temps une petite phrase discrète. Tata, elle avait une écriture tellement enfant que quand elle écrivait un mot d’excuse aux professeurs, ils croyaient que c’était le jeune qui avait rédigé.

    RépondreSupprimer
  4. Comme je m'y attendais, trop joli le poëme de ma soeur. Tu sais très bien écrire, vraiment très bien. Tout comme le texte que tu as écris pour le baptême de Axelle et Benjamin, il est si joli, ma ptite soeur. Je n'ai pas d'autre mot qui me viennent, désolée. Aussi douée pour faire un beau poëme que pour faire éclater de rire. Ton poëme il est gentil, et il te ressemble.
    Je te fais des gros bisous.

    RépondreSupprimer
  5. Super poëme, j'adore!
    Et puis, tu as donné à ce proverbe une vraie consistance! "On récolte ce que l'on sème" : banale, mais plus tout à fait maintenant!

    RépondreSupprimer
  6. Je suis touchée par vos messages.
    Marion, "douée pour faire éclater de rire", je crois qu'on ne pas me faire de meilleure compliment.
    Tu me connais très bien :-)

    RépondreSupprimer