Bonjour Nicole
JOYEUX ANNIVERSAIRE !
On me dit de te faire un petit mot et c’est avec plaisir que je le fait.
Tu as toujours été, déjà toute petite, pleine de volonté.
A 9 ans, tu as résisté à une grave maladie et rattrapé ton retard scolaire en peu de temps. Toujours vive et souriante, tu étais pleine d’initiative.
Plus tard, à la mort de ta maman, avec courage, malgré ta peine, tu as su soutenir tes frères et essayé de remplacer celle qui était partie bien trop vite, nous laissant dans l’angoisse.
Je me souviens des obsèques à l’église où nous étions toutes deux la main dans la main pour nous donner la force.
La vie a passée et avec José tu as construit une belle famille avec deux filles adorables et te voilà grand-mère de trois poupons !
Et maintenant, tu soutiens ton papa dans ses vieux jours.
Si la vie nous a un peu éloignées, l’affection que je te porte est toujours là.
Continues d’une façon plus détendue car comme le chantait Tino Rossi :
LA VIE COMMENCE A 60 ANS
René et moi t’embrassons très fort.
Carmen
Je réponds d'abord à Tata Carmen. Je reviendrais sur le message de Lisette pour parler un peu plus du présent. Ma tendre Tata. Si j’ai reçu un sens des valeurs humaines, c’est à Maman et à toi que je le dois. Toi, plus ancrée sur le village de Vertaizon où tu as vécu depuis ton mariage bien que Bouzel soit distant de 2 km. Jeunes filles, ces distances se parcouraient en vélo, malgré la guerre vous avez été rieuses et vous alliez de bal en bal en vélo dans les villages avoisinants. Votre jeunesse a été amplie de beaucoup de rires et de chansons. La maison que vous habitez depuis 1960 environ, après la vieille maison, est sur une place, la fontaine, l’école devant, ouvert sur la vie quotidienne. Du balcon du 1e étage, on voit la vie. C’est pourquoi j’aime bien l’appartement actuel de Marion et Stéphane à St Cloud. De tous nos déménagements, environ 3 dans chaque ville, ta maison a été mon repère d’une vie plus ancrée avec des voisins et amis depuis longtemps. Moi, je pouvais continuer à découvrir le monde. Tu as parlé de cette maladie à 9 ans, une encéphalite. C’était grave, 4 jours de coma. Au total 2 mois à l’hopital, mais pour moi, c’était un monde heureux. J’ai eu des visites tous les jours, des friandises. Devant mon lit, la paroi était vitrée et il y avait le pèse bébé. Je voyais vers 3 ou 4 chambres. Je pourrai donner d’autres détails. Je retiendrai aujourd’hui que mon engouement pour les vaccins. J’avais été vacciné de la poliomélite en octobre, beaucoup des enfants de l’hopital avaient des paralysies des membres après méningites ou encéphalites. L’an dernier, j’ai fait le forcing pour le vaccin H1N1. J’ai peut être des interprétations erronées , mais je fais confiance à la médecine. Tu aimais beaucoup Maman, vous échangiez comme des sœurs qui s’entendent bien. Vous m’avez donné le gout de la lecture et c’est un trésor pour toujours.
RépondreSupprimerJe trouve que j’ai beaucoup négligé mes cousines, surtout Eliane et Isabelle pour toujours te voir à toi. Comme c’est étonnant que ce blog permette de renouer de vrai les contacts trop peu fréquents avec Eliane, Isabelle, Lisette depuis que nous sommes en Gironde et que nous parcourions toujours les distances Coutras – Lyon et Lisbonne. Et actuellement, je visite Papa quand nous ne sommes pas en voyage. Je profite de la toute petite enfance des 3 petits, petite enfance qui s’enfuit vite quand arrive le temps de la scolarité. Des petits ainsi, ce sont des émotions énormes, la première à la naissance de Axelle. Il faut profiter du temps des calins et de l’abandon du corps du petit enfant dans le calin.
Je suis obligée de scinder mes messages en plusieurs fois car ils sont trop longs.
Pour continuer à voyager en réel, le blog de Alain et Claudette actuellement en voyage en sac à dos, après le Cambodge, le Vietnam jusqu'à la fin du mois.
RépondreSupprimervoyage-cloalain.over-blog.com
On va passer l'hiver ensemble, on sera au printemps sans s'en rendre compte.
Bienvenue à Bibiche devenu membre depuis hier. Les forts du blog deviennent membres.
Benjamin et Axelle sont à la sieste, Axelle n'en avait pas du tout envie. On est sorti à pied tous les 4 bien encapuchonnés pour aller vers les chevaux, mais autour de 0°C, on a fait demi tour. Axelle était dans le sac à dos, Benjamin, toujours très physique, marchait. Le monde à l'envers. Toujours pas fatigué, on est allé à La Chartreuse voir Papa, très en forme : 2 tours de couloir sans s'asseoir. Ensuite boulangerie ; la queue, Benjamin avait chaud, il a posé l'anorak et je l'ai arrêté avant qu'il enlève les bottes en caoutchouc. Pour le moment, si on le contrarie, il se roule par terre. Ca passera, les filles, elles, elles boudaient et cherchaient des prétextes à bouder.
Je reviens sur le message de Lisette. J'espère ne pas te décevoir quand nous nous reverrons plus longuement pour le chemin de Stevenson. Aujourd'hui je ne lis pas autant qu'autrefois et je n'ai pas le sentiment d'avoir un avis sur tout. J'ai moins besoin de lectures fiction. Je ne lis plus d'ouvrages ou voir des films sur la 2e guerre mondiale car j'ai beaucoup lu là dessus, aussi à travers les auteurs italiens. Quand je rentrais dans un livre intéressant, je ne faisais que lire jusqu'à la fin. Je remplis bien mes journées à des choses assez ordinaires, pendant des années, le travail professionnel occupait beaucoup d'heures.
RépondreSupprimerSi je viens de lire Le gout des pépins de pomme de Katharina Hagena, un choix de Dany. Une saga familiale de femmes en Allemagne à notre époque presque. Captivant et instructif. En ce moment, je lis le cadeau de Stéphane à José, un livre dont on parle beaucoup en ce moment. Elle est la cousine d'un collègue de Stéphane qu'il trouve assez homme catastrophe. C'est Naissance d'un pont de Maylis de Kérangal. Elle est interwievé en radio et a beaucoup d'à propos. Dans les premières dizaines de pages, elle campe des personnages hauts en couleur. La langue est incroyablement riche.
coucou Nicole, très instructif tout cela... je te lis toujours avec beaucoup d'intérêt en oubliant mon environnement... Dis moi, peux-tu me rappeler s'il te plait les âges respectifs de tes petits-enfants? Quand ^tu parles d'eux, cela m'aidera à mieux m'imaginer les situations... vouloir se débarrasser de son anorak et de ses bottes en caoutchouc en pleine boulangerie, m'amuse beaucoup! si en plus, on imagine Benjamin se rouler par terre de mécontentement, cela m'amuse encore plus. Que veux tu? je suis une grand-mère aussi... Et même si l'on réagit avec autorité à ces moments-là, la tolérance et la compréhension sont toutes autres que lorsque c'était nos enfants... Gros bisous...
RépondreSupprimerMerci Eliane de tes commentaires presque quotidiens. Axelle a 4 ans, déjà passionée de dessins et d'écriture qu'elle scotche sur la baie vitrée. Manger est une corvée sauf pour les gnocchis, le magret et le jambon. Je me rappelle que à Vertaizon vous vous nourrissiez de St Nectaire. Benjamin va avoir 2 ans en Mars et Céline, la fille de Marion, 3 ans en Mars. Gros bisous, Olivier et Peggy sont venus chercher les petits, très content du week end mais une de leurs amies s'est fait très mal au genou.
RépondreSupprimerBonsoir Nicole.Voilà une semaine avec un blog
RépondreSupprimerchargé d'émotion et d'affection:pour commencer
Peggy qui,par son talent de poète,nous a éblouis
Dur dur pour la suite car Peggy a mis la barre très haute.Puis le message de Maryse,encore différent(chacun est créatif)et qui t'a amenée à
évoquer Grisette;apprécies tu cet animal?car déjà il y a eu le chat de Geluck par D.Polge
puis les photos de chats de Chantal,Pascal
et Dammien.
Aujourd'hui l'envoi de"ta tendre tata Carmen"que
j'espère un jour rencontrer car je la trouve très attachante et il me serait agreable de
l'entndre chanter;ainsi que le plaisir de cotoyer ses enfants:avec Eliane dite Tayanou ,
(quel merveilleux surnom,qu'elle en est l'origine?)je suis sur la mème longueur d'onde
en plus, elle sait aimer et le dire;Isabelle et
François ont toujours beaucoup d'à propos.
Avant de terminer, j'adresse mes bons souhaits à
Popo pour ses concours.
Bisous à tous.
Bonjour,
RépondreSupprimerOn a adoré le mot de Carmen , qu'on a eu la chance de lire en avant-première avec Peggy, et qui a été je crois la première à s'empresser d'écrire et de nous mailer une gentille lettre, il y a quelques mois maintenant! Peggy avait presque envie de pleurer en le lisant!
Nous avons toujours eu à l'esprit que Carmen et Suzanne, notre grand-mère que nous n'avons pas connu, s'entendaient bien, étaient très complice et avaient de l'humour.Tu nous as d'ailleurs raconté plusieurs anecdotes, je pense à celle de l'hôtel de Bordeaux, mais je te laisse la raconter car je crains de la raconter maladroitement. Maman tu nous as dit qu'à l'époque vous faisiez beaucoup de travaux de couture et de tricot en discutant. Quand tu parles de la maison de Carmen et René, c'est vrai qu'elle a un vrai caractère, une odeur. Le carrelage dans l'entrée, je ne sais pas si je l'ai observé des heures ou quoi quand j'étais toute petite, mais je sais exactement comment il est et il me vient souvent à l'esprit.
Tu parles du goût de la lecture que t'as transmis ta maman. Tu me l'as aussi transmis. Bon, certes, tu ne l'as pas transmis à Peggy ! mais il y a du quand même avoir quelques gênes qui ont suivi car Axellou adore déjà les livres!
Quand tu parles de l'abandon du corps du petit enfant dans le calin (très joliment dit), je pense tout de suite à Céline qui, dès qu'elle revoit sa mamie, veut aller dans ses bras et pourrait rester 10 minutes dedans, les bras et les jambes ballantes, la tête posée dans son cou. Et 10 minutes c'est beaucoup pour Céline !!!
Tes lecteurs ont dû bien rire maman en lisant que Benjamin se roule par terre quand on le contrarie. Qu'est-ce que j'ai ri quand Peggy m'a raconté que Benjamin, en vrai fils de rugbyman, alors que le mari de la nounou lui avait supprimé une balle, lui a foncé dessus comme un taureau !!! Sinon a part ça c'est un petit coeur, tout mignon, tout pépère, avec des voitures il fait sa petite vie tranquillement, et il est câlin. Axelle semble avoir atteint ce qu'on appelle "l'âge des grâces", ou, après plusieurs mois à faire des caprices, elle semble en faire moins, il ne reste que le côté mignon, et Dieu sait si elle sait être mimi...Moi, avec ma Céline, je rentre dans "l'âge des Crises", ou, après plusieurs mois à être obéissante, elle semble moins vouloir l'être...Humm!!!!
RépondreSupprimerMaman, il parait que "la Naissance d'un pont" est corsé au début mais se lit plus facilement au fil du livre alors courage !
Enfin, en commentaire de Lisette pour le poëme de Peggy, ou tu dis "la barre est haute", à qui le dis-tu???!!! Merci pour tout tes commentaires.Bisous !
Ouah ! j’en ai des choses à dire après vos messages de la nuit pour moi ! Non on ne classe pas les poèmes. Chacun a une valeur unique et chaque phrase parle à mon cœur. D’autant plus que je suis incapable d’aligner un quatrain (quatre lignes). Alors vous voyez, me faire un poème pour moi reviens à dire que vous êtes une graine d’écrivain qui s’ignore. Le blog, c’est senssassionnel parce qu’on parle en même temps à tous ceux qui veulent bien vous lire. La carte postale ou la lettre, c’est plus compliqué et long parce qu’il faut hérarchiser ceux à qui on va écrire, d’où ma Tata.
RépondreSupprimerNon je n’ai pas d’intérêt pour les chats ni autre animal. Désolé. Merci de me dire que c’était le chat Geluck de Dominique, je ne savais pas quel animal c’était. Je suis d’une ignorance crasse en bandes dessinées sauf Tintin et Astérix. Pourtant mon neveu Gaël dessine (le 3e d’Alain et Claudette). Mais au camping, j’ai aimé et appris à observer les personnes qui aiment les animaux. Aimer un animal remonte souvent à l’enfance. Au camping, à 5 ans, Peggy se terrait dans le C35 dès qu’elle voyait les poils blancs de Bouboule le caniche de Mireille qui passait son temps à traverser la petite route pour venir au camping. Pascal et Chantal aiment plus les chiens. C’est leur fils Damien qui aime les chats. Les chiens, ils sont énormes et … affectueux. A l’arrivée ils (2) vous posent de grosses pattes velues (1) sur les épaules !!
Tata Carmen et René,( je ne les oublie pas tous nos hommes, mais on ne les voit pas souvent correspondre) ont pour enfants dans l’ordre presque à 1 an d’intervalle, Eliane que je crois que ses frères et sœurs appelaient Tayanou, Philippe papa de Popo, Isabelle et François.
Je comprends l’émotion de Marion et Peggy en lisant Carmen. Je ne leur ai presque pas parlé de Maman car l’émotion était toujours la même. C’est une émotion intérieure douce et tendre. Les êtres aimés sont dans nos pensées et nous accompagnent. J’avais du mal à évoquer ce passé verbalement. L’anecdote de Bordeaux, c’est Papa, Maman, Carmen, René qui partent pour les Pyrénées,passent une nuit à Bordeaux à l’hôtel des Grands Hommes . Peggy travaillait à 2 pas jusqu’à sa grossesse de Benjamin. Le matin ou la nuit, grand bruit en bas. Un malheureux s’était jeté par la fenêtre. Pour un début de vacances ! Mais il nous reste de ce périple de belles photos noir et blanc même à 4. Papa arrivait à caler l’appareil photo. Carmen rectifirait probablement des choses. Nos mamans faisaient beaucoup de couture. J’ai un souvenir d’ambiance. Un été où il devait faire très chaud j’étais assise sur un petit banc, les mamans et grands-mères et voisine qui se parlaient à l’ombre de la vieille maison où l’on arrive et gare les voitures. Couture, crochet, aiguilles, peut être dentelle.( La vieille maison qui était en indivis pour mes frères vient d’être vendue).
RépondreSupprimerMarion, tu lis comme José. C’est long et détaillé. Dans la maison de Maryse, Marion lisait avec l’encyclopédie sur la table. Elle a eu de très bons tests vocabulaire pour entrer à la banque Société Générale. Peggy, Maryse et ceux qui lisent apparament peu ont une autre forme de culture, aujourd’hui, ils sont très habiles en informatique.
Ah les longs calins de Céline. Tu les as aussi initiés, Marion. Tout bébé, tu me disais, berce là plus longtemps avant de la coucher. Céline, c’est tout en longueur, les jambes pendent loin. Benjamin, c’est très furtif, mais ça existe. C’est une boule trappue bien en chair. Céline ne me voit pas souvent. Ceux qui sont loin ont toutes les qualités . Moi c’était comme çà avec ceux de Vertaizon. Je n’étais pas là tout le temps. Mais quand on se sent aimé, çà donne une de ces forces…
Que de commentaires et de détails : j'adore!
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas la chanson de Tino Rossi, mais elle est bien sympa : http://www.youtube.com/watch?v=p4cQUXCalv0
Merci Mémé (Carmen)!
Et je remercie également Lisette pour ses bons souhaits!