Nicole, tu étais une collègue de travail extraordinaire; tu m'as plus épaulée que moi je ne pouvais le faire :))
Te souviens-tu du coin de forêt que tu as découvert, où on s'est ressourcées à côté des chevaux, presque tous les midis? C'était un bol d'oxygène bien trouvé.
Et maintenant tu es une amie tout aussi extraordinaire.
Je pourrais dire aussi, dans le même style que l'expression de Louis XIV sur le Tokaj, que tu es la reine des mères et la mère des reines!
BONNE ANNIVERSAIRE!
Katy
Ah, ma charmante Katy. Tu es celle que j'ai senti que je pouvais épauler, tu n'habitais pas trop loin non plus. La petite action que je peux apporter quand c'est une situation que je ressens demande du face à face, du yeux dans les yeux. Quand je me désolais dans un message précédent je crois que je n'avais parlé avec ma cousine Eliane, c'est à ce face à face que je pensais. Il faut toujours respecter la profonde différence que l'on a avec l'autre.
RépondreSupprimerDu rapport au travail, je connaissais Katy tes défauts et tes qualités et les obstacles qui allaient se poser en dehors des Fonderies du Bélier. Les rapports au travail dans le monde industriel aujourd'hui sont piégeux. Tous, nous étions passionés par notre travail et c'est cela qui est important. Je te parle avec une expérience de 20 ans à la Fonderie. J'étais déjà construite professionnellement parlant, il n'était pas possible de me déstabiliser. C'est pourquoi j'allais depuis 5 ou 10 ans dans ce petit îlot de verdure, 2 chevaux, un bois de chênes, un petit terrain de foot, des vignes, un rapace qui frôlait mon parbrise sur le chemin du retour. Peggy et Marion connaissaient aussi ce coin. Il y avait quelques jours d'été où j'avais trop chaud, en hiver où j'avais trop froid, mais même si je ne restais que 10 mn certains jours, cela me suffisait pour être ressourcée. Moi, j'ai travaillé à Lyon dans 2 entreprises où j'évoluais à l'aise.
Katy, c'est pour moi une vraie intellectuelle, elle aime les livres et ne peut s'empêcher d'en acheter. Elle vient de Transylvanie en langue hongroise. Sa ville est très belle et de grande culture. Ses grands parents se sont connus à Paris à la Sorbonne. Je fais peut être quelques erreurs. Pour moi, elle a beaucoup de charme et de présence, et un complexe, elle trouve qu'elle fait quelques erreurs en français. Je fais partie du fan club, il ne faut pas hésiter à la soutenir. Bises
Je voudrais ajouter quelque chose : maman, je me rend compte que tu as ce don de trouver et de faire apprécier ces coins de bols d'oxygène qui nous entourent. Ca te vient probablement de papy qui, comme dit Claudette, voulait tout le temps aller picniquer (??? doute sur l'orthographe) avant, même quand on se gelait !!! Pour ma part quand tu viens à Paris tu m'habitues à profiter de la terrasse qu'on a la chance d'avoir, à l'hippodrome de Longchamp... Et tu habitues ma Célinou à se promener tous les jours, aller donner à manger aux chevaux, voir les canards. Avec une mamie comme ça, ma petite souris des villes en saura bien plus sur la nature que les souris des champs !!! Gros bisous ma maman que j'aime !
RépondreSupprimerPlus que tu penses, ma Marion question oxygène. Tu te défends d'un lourd héritage. Ma marraine grand mère Alexandrine adorait aussi les extérieurs. Quand elle venait à Rillieux La Pape, à tes 2 ans, elle t'emmenait promener vers la voie ferrée. Carmen s'occupait entre autres de la cuisine, elle des jardins, des enfants et des jeux de société. Et avec ma grand mère du côté de Papa, nous partions la journée garder les vaches, pour manger du pain et du fromage de chèvres et elle reprisait des chaussettes noires, mais comme les paysages d'Alleret étaient jolis. C'est aussi un rythme de vie. Dans une maison, il y a toujours beaucoup à faire, ménage et cuisine. C'est bon de prendre l'air pour ne pas faire que du surplace à la maison. Quand je marche, je suis portée à la rêverie sans but aussi.
RépondreSupprimerLes petites phrases de Céline à l'arrivée de nos voisins âgés : "les invités de Papa et Maman y sont pas pareils" et aussi "A St Cloud on n'a pas les mêmes voisins que toi" (je venais de faire signe à un automobiliste qui me signalait les jumelles du gendarme".
Bonjour Nicole, je me régale de te lire... comme c'est bon... tu me transportes dans divers univers où j'imagine et retrouve parfois senteurs, couleurs, sentiments.... tous tes mots m'emmènent loin ... très loin.... et me ramènent à l'essentiel... Merci Nicole... Merci Marion et Peggy pour ce blog, véritable hommage à une vie bien remplie d'une femme exceptionnelle dont je suis heureuse aujourd'hui de découvrir et confirmer ma connaissance d'elle par la lecture...Je vous embrasse ...
RépondreSupprimerEliane