Très chère Nicole,
A ton nom, des mots se pressent :
discrète, ouverte, libre, cultivée,
présence, écoute, regard,
Comment en extraire ton essence ?
Discrète en groupe, jamais en avant,
Tu viens vers chacun, un sourire accueillant,
Intéressée par les événements de notre vie,
Nous devenons, pour toi, unique.
Ouverte à chacun et sur le monde,
Tous tes sens sont aiguisés,
Tu apprends, tu recherches le passé,
compose le présent, tu nous le montres.
Libre, résolument libre, sans ostentation
N'as-tu pas cette certitude, pour toi, d'Exister,
Et jamais sans les autres, la mener
Tu inventes et soutiens l'amour sans raison.
Cultivée, que ne connais-tu pas ?
Du Brésil, de Venise, du Portugal...
Des quartiers et de leur histoire, n'écris-tu pas ?
Des lectures, ta sensibilité est sans égal.
Présence véritable aux autres
Tu fais le chemin et nous rejoins,
Une lettre, un appel, tu es des notres,
Ta belle disponibilité nous met en joie.
Ecoute attentive, réelle
De tes yeux et tes oreilles,
Ta mémoire se souvient, des mots se mêlent
Dans ton esprit, toujours en éveil.
Regard vif, juste, sensible,
Prompt à se faire une idée,
Pourtant si indulgent, il reste lucide,
Merci pour toutes ces qualités.
Bon anniversaire Nicole, je me réjouis de t'avoir à la maison pour fêter tes 60 ans.
Comme tu écris, Jeannine ! Devant ce beau poème je deviens sucre d'orge (un bonbon long qu'on suce). Il est rare que j'éprouve une émotion à me mouiller les yeux. Quelquefois à l'église devant des chants où de la musique, et quand je te lis et que je t'entends. Moi, j'écris tout à trac, quelquefois cela tombe bien. Toi, c'est poli comme un bijou. Et quand tu parles, c'est pareil. Le mot juste et ton regard : tu as de beaux yeux. Devant ton poème je deviens belle. Pas pour me regarder dans la glace, de l'intérieur. Ces mots ici, tes cartes postales me propulsent vers du bien. Tout devient lisse pour plus d'énergie. Il faut aller à l'essentiel.
RépondreSupprimerPour moi tu as avec ma cousine Eliane, Tayanou ici l'art du mot écrit et de la parole. C'était en vous, poli par des années de travail au contact des autres. Quelle est la part originelle de la peine première soit de blessures dans l'enfance, dans la relation amoureuse, dans la maladie, dans le métier exercé auprès de l'autre différent ou en souffrance ? Si j'avais connu votre part d'épreuves je serais peut être très bas. Idiot, cela me donne une admiration inconditionnelle.
Je suis heureuse des métiers professionnels que j'ai exercé. Ils m'ont donné accès au monde moderne et je comprends et je suis l'économie d'aujourd'hui. Sauf à Lyon, ils ont manqué souvent de la part d'humanité que j'aurais aimé développer dans le travail. J'ai du souvent être sur la défensive. Cela me permet d'idéaliser vos métiers dans mes rêveries quotidiennes car je suis une piètre négociatrice en matière de conflits qu'ils soient professionnels ou terre à terre de la vie quotidienne. Conflit à l'horizon, je met mon long cou dans le sable !
Jeannine, au Plein Air, je t'ai connue tard. Tu étais déjà seule avec Christelle. Tu as changé de voie professionnelle, tu es devenue éducatrice de rue dans le quartier du 8e où je travaillais et proche de celui d'habitation de Papa. Nous étions mariés, Marion était né. Nous ne nous sommes pas vus un grand nombre de fois.
Il faut dire à chacun de nos lecteurs ici que la vraie amitié transperce le temps. Une peut être deux soirées proche du Beaujolais où tu habitais m'ont donné une ambiance de tes amitiés à laquelle je repense souvent.
Puis tu es partie sur un bateau traverser l'Atlantique pour un an, Christelle est partie mais restée chez son père vers Paris à l'époque. Elle a fait ou tu as fait les voyages, tu l'as soutenue pour se construire et faire la femme sereine qu'elle est aujourd'hui et te donne le bonheur de voir vers Annecy tes 2 petits fils. Et... Aujourd'hui, Pierre est à tes côtés solide comme un roc.
Tu connais depuis très peu la disponibilité du temps de retraite avec ta participation à la présidence de l'Association pour les dépendances.
Je suis sortie de ta belle poésie. Mais j'aime bien présenter mes amis à ceux qui nous lisent ici, mon vécu me semble parfois ordinaire par rapport à quelques autres qui vous manifester ici.
Bonjour Jeanine que je ne connais pas mais qui m'a, à chacun de ses mots, courir vers le suivant tant cela me plaisait et éprouvait ma sensibilité. Oui Nicole, je me suis reconnue à travers cette belle poésie. J'aime les mots, chacun lui apporte la signification qui lui convient... mais on ne peut rester insensible à une telle lecture. Je lis, je relis et j'aime ... Merci Nicole de nous présenter tes amis, certains membres de ta famille que nous ne connaissons pas... oui merci de prendre le temps sur ce blog de nous permettre de te connaître mieux, d'imaginer ta vie, celles de ceux que tu aimes... C'est très beau et cela me touche infiniment... Je t'embrasse...
RépondreSupprimerChère Eliane, si je donne de certaines amies des détails qu'elles peuvent trouver trop personnelles, c'est a ton attention que je le fais. Depuis le début tu sais lire entre les lignes et en tirer la substance qui te nourrit et te grandit. Je t'admire.
RépondreSupprimercarmen a dit..merci Nicole et merci à tes filles pour ce blog; c'est comme un feuilleton que l'on suit et attend chaque jour.il se dit plein de choses que l'on ne dirait pas de vive voix. c'est super, je t'embrasse ma Nicole, ta tante d'auvergne
RépondreSupprimerMême ma chère Tata consulte et écrit sur le blog. Tu es la seule à qui je donne de ce tendre mot de l'enfance. J'écris brièvement, je le ferai plus longtemps plus tard ou demain.
RépondreSupprimerNous avons une vie très active en loisirs sur ce week end, tarot vendredi, repas dansant à Montagne samedi, déjeuner ce dimanche à la maison avant d'aller marcher au moins 10 km avec le groupe de marche de nos amis Dany et Alain. Papa allait bien tout à l'heure, toujours un peu endormi vers 11H. C'est moi qui parles. Il était avec 5 autres personnes dans la veranda ensoleillée.
Un petit commentaire pour dire à Jeannine que tes mots dans le poëme à maman sont justes et la décrivent très bien. Gros bisous !
RépondreSupprimerUn gros bisou à Carmen. Ca fait très plaisir de voir tes commentaires sur le blog.