Nicole est entrée dans notre groupe de conversation allemande depuis presque 2 ans.
Elle prend nos cours très au sérieux, se prépare minutieusement à l'ordinateur.
Son caractère calme, conciliant, son sourire et ses idées apportent la sérénité à notre groupe si disparate de germanophiles que nous aimerions être.
Mais elle nous a tous conquis par sa générosité et par les douceurs qu'elle apporte à chaque séance : des biscuits portugais qu'elle a préparés exprès "pour nous" ou des petits gâteaux...
Personnellement, elle m'a aidée à aller chercher et à raccompagner jusqu'à l'aéroport de Toulouse mes 2 vieilles amies hambourgeoises qui viennent passer chaque année 2 semaines de vacances chez moi.
Grace à Nicole, cette année encore, à 71 et 80 ans, malgré leur santé affaiblie, elles ont osé se lancer dans l'aventure d'un grand voyage.
A José, aux 2 filles, et aux Petits dont elle nous parle toujours avec grande tendresse, nous souhaitons une joyeuse Fête de Famille autour de cette "Petite bonne femme sourire" que nous aimons beaucoup, et à qui nous souhaitons
ALLES GUTE ZUM GEBURTSTAG!!
Michelle, j’étais chez elle hier après midi pour la conversation anglaise ; nous étions 5 ; Céline venait de s’endormir, je suis allée à Fronsac ; on passe le pont sur l’Isle, juste avant que l’Isle se jette dans la Dordogne. On quitte Libourne, de l’autre côté du pont il y a des petites barques de pêcheurs avec une bâche en toile de tente ; le club d’aviron, puis le nouveau pont de l’autoroute, à gauche la Dordogne très large ; à droite, la butte de Fronsac domine la région. La Dordogne fait des zig zags. Un peu plus loin, tourner à gauche, route en lacets à travers vignes de Canon Fronsac et petits bois, encore à gauche, continuer 4 maisons ; Michèle, la 3e. Elle entretient la propriété toute seule maintenant que Owe son mari est parti de maladie. Une belle maison de pierre, l’hiver dernier, elle s’est gelée ; devant la cuisine, un remblais de terre sépare de la Dordogne à côté d’un tournant. La première fois que je suis passée pour ramener les vieilles amies allemandes de Michelle à l’aéroport de Toulouse, 7 H du matin, toutes 3 étaient prêtes, dehors tout d’un coup un bruit de cheval au galop, le mascaret, une vague suivi de plusieurs à l’inversion de la marée. Dans la voiture, ces 2 vieilles dames papotent pendant 250 km et pendant 15 jours chez Michelle. La première année, elles lui racontaient la pièce de théâtre qu’elles avaient écrites à plusieurs et jouer. (C’est hier que Bibiche me parlait du club des rhumatismes, ceux que Michelle me fait connaître ont bougé et continuent)
RépondreSupprimerMichelle nous propose des textes, nous les préparons ou non, nous les lisons et traduisons par paragraphes tous les 15 jours. Il y a Alain qui a été professeur d’anglais et qui étudie l’allemand ; pour étudier encore un peu plus, nous faisons l’autre lundi matin chez Elisabeth. C’est Alain qui travaille le plus, il rédige 4 pages sur le sujet proposé ; nous avons eu Goethe, Ptolémée, Freud. Son travail fait l’admiration de Jean Marie qui conduit maintenant le groupe si Michelle est absente. Jean Marie, il s’excuse en permanence de préciser quelque chose ; on est dans la philologie. Nous sommes allés au Goethe voir sa fille présenter un livre collectif à 5 en français et en allemand que les relations allemandes l’an dernier. Christian Kany a été un professeur d’anglais de Marion au lycée. Erna est très élégante et est née en Autriche. Elle chamaille son mari Jacques qui est avec nous et fait de la musique à toutes les sorties de l’association de Libourne Accueil dont nous faisons partie… Et moi je suis ba ba devant ces grands intellectuels élégants qui ont voyagé et vécu à l’étranger. Ma tendre Katy Lorinti qui nous a parlé l’autre jour est aussi du nombre. J’espère revoir Marie Claire bientôt.
Toujours mes problèmes de connexion, j’essaie d’envoyer. Il faut préparer les valises.
Vielen danke !!!
RépondreSupprimerAvant tout je précise à l'attention de ceux qui voudraient mettre un commentaire et n'y arrivent pas l'astuce : Une fois que vous avez écrit votre commentaire, il faut aller juste sous la zone "commentaire" dans "Sélectionner le profil, puis choisir "Nom/URL", dans Nom, marquez votre nom et laissez la zone "URL" vide. Puis "Continuer", enfin "Publier un commentaire". Bisous à tous
Merci Michelle pour votre gentil message et pour les photos. Vous pouvez aussi transmettre à Monsieur KANY mes amitiés et mon bon souvenir.
RépondreSupprimerJe précise pour les moyennement cultivés, comme moi que "philologie", après consultation du dictionnaire, signifie "Etude scientifique de l'histoire d'une langue et de sa grammaire, fondée sur l'analyse critique des textes.". Voila qui est précisé pour ceux qui restaient perplexes!!!
Enfin, dernière précision, je précise que si maman fait ses valises, c'est parce qu'elle vient nous voir à Paris ! Et oui, et nous ramène petite Céline, ma doudou qui nous manque! Voila qui est précisé pour ceux qui restaient sur leur faim!
Donc complique de répondre avec Céline . On est dans le wagon restaurant pour avoir 2 places.elle mange des babybel.j'ai commence un autre commentaire sur le iPhone
RépondreSupprimerMon intérêt pour la langue allemande. J'ai commencé à la fin de mes études à Lyon, mais c'est la première langue que j'ai eu l'occasion de parler. Heinrich avait été prisonnier 3 ans à Vertaizon, il était reconnaissant de l'accueil chez Marius et sa Soeur notre grand mère Alexandrine. Il partageait la table familiale. Il avait déjà 40 ans je crois et 2 fils. Il était employé de banque.Pendant 20 ans, ils ont correspondu au nouvel an et il envoyait un cadeau. Son 3e fils Carl qui avait mon âge a souhaité à 20 ans découvrir avec des amis le village. Je lui ai proposé de me prendre à Lyon. L'année suivante, je suis partie avec ma 4L faire les 1000 km jusqu'à Neustadt près de Coburg à 6 km de la frontière de l'Allemagne del'est.Heinrich n'était pas grand comme les allemands.C'était une découverte passionante, le lit avec une couette, une petite planche pour le repas du soir avec toutes sortes de charcuterie coupées fines.Ils ne voulait pas me donner de l'eau à boire;ils me disaient le proverbe allemand où l'eau donne des vers dans le ventre ou quelque chose comme çà;il aurait fallu prendre du soda et de la bière. Les forêts proches étaient belles.Il m'a fait visité plein de choses, accueillir à la Mairie.Avec sa femme, il est venu l'année suivante. Rires devant le lit à faire le matin avec tous ces draps. L'année suivante, voyage en Allemagne avec mes parents et mes petits frères suivi une semaine plus tard de Carmen, René et les 4 enfants. Vu le nombre, 2 autres familles nous hébergeait, une réfugiée de l'Allemagne de l'Est, l'autre de la Tchécoslovaquie. Rires dans les fêtes de la bière où ces Allemands toujours très sérieux montaient chanter sur les tables. Heinrich toujours très serviable proposait même de porter le sac à main de Maman qui n'en avait pas du tout envie.Une autre année, Maman n'était plus là, je suis allée avec Christian et Thierry et notre grand mère. Des larmes chez ce monsieur déjà vieux en voyant qu'elle venait jusque chez lui. Et la dernière fois avec ma grand mère, José et vous Marion et Peggy.José se rapporchait trop du bord de la route où commençait la frontière en barbelés et miradors. La femme de Heinrich, grande et forte, ne voulait pas. C'était dangereux, ils pourraient tirer.
RépondreSupprimerA bientôt...
A St Cloud, Marion et Stéphane habitent sur un rond point où il y a beaucoup de vie dès le matin. 2 cafés où viennent les hommes et les femmes d'affaires qui viennent chez Dassault qui occupe un quartier énorme. Tout est en pente ici. Le rond point est à 150 m de la Seine, au dessus le tramway. Marion aime bien parce qu'elle n'a pas beaucoup à marcher. Céline dort encore. Hier elle a fait le cirque jusqu'à minuit toute contente de retrouver ses parents. Mais nous aussi on parlait.