lundi 31 janvier 2011

Message de JULIETTE

Parmi une trentaine de filles à l'internat du lycée La Martinière à Lyon, comment se retrouve-t'on avoir plus d'affinité avec telle ou telle ?
Mystère !

Pour moi, lorsque j'ai su que la maman de Nicole était originaire de Vertaizon (à 10 km de mon village), c'était comme si nous étions un peu de la famille et puis son grand-père était une figure très connue dans la région.
Mais ce n'est pas suffisant pour créer des liens d'amitié qui durent depuis plus de 40 ans.

Nicole a une capacité d'écoute extraordinaire, elle a toujours un sourire prêt à éclore (ses filles ont hérité de ce sourire).
Les discussions avec Nicole sont souvent très profondes mais toujours sereines, et avec l'âge, ça "creuse" de plus en plus.

Pour ce qui est de Vertaizon dans l'ancienne maison en aôut 1976, Magali avait 6 mois, elle dormait dans son couffin installé sur un grand lit, elle s'est réveillée, a voulu tourner, et badaboum, la cabane sur le chien, on a retrouvé Magali les 4 fers en l'air entre le mur et le grand lit, le couffin par dessus. Marinella et Gilbert étaient aussi à Vertaizon ce jour là, et Jérôme qui avait 4 ans a saisi la poire et le fil d'allumage de la lampe à la façon d'un micro pour chanter.
Je crois bien que c'est au cours d'une de ces soirées à Vertaizon que nous avions discuté des forces centrifuges dans les virages !!!

Et puis José est arrivé, nous étions au mariage le 10 décembre 1977, Magali qui avait presque 2 ans a passé une grand moment sur les genoux de Nicole, elle disait que c'était Nicole qui avait la plus belle robe !!!!

Voilà quelques souvenirs qui m'ont marquée.
C'est une belle initiative d'avoir crée ce blog.
Toutes nos amitiés et gros bisous aux petits enfants.

5 commentaires:

  1. je ne pensait pas créer tant de commentaires;tout ça me rappelle plein de souvenirs avec tes parents. quand vous habitiez Aulnat, vous veniez tous les wek ends à vertaizon, de plus avec mémé , ont te gardait souvent. petite anecdote: tu devais avoir 4 ans et je t'avais perdue. à ton retour ,tu m'asdit: j'étais alle montrer mon nouveau corset à Mr Esbely ( notre voisin)les petites filles portaient un corset dece temps. souvenr- souvenir

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  2. pardon, j'ai été trop vite et je m'apperçois que je n'ai pas corrigé mes fautes. ah viellesse!

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  3. On décide qu'on écrit avec les fautes d'orthographe. A tout à l'heure... Je suis plongée dans une traduction d'une nouvelle en allemand La pâle Anna de Heinrich Böll qui a eu le prix Nobel. Un jeune allemand juste après la guerre a peine à faire surface et pense aux jeunes filles qu'il a connues. Je suis à 14 H avec les très forts chez Elisabeth qui aura sa petite fille de 3 ans à la sieste

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  4. J’étais un peu à l’affut d’un message d’une ancienne de La Martinière. Nous étions uniquement des filles, nous venions de plusieurs endroits de la France. Mes parents habitaient Orange. J’avais du trouver le nom de la formation sympathique sur le livre de l’orientation, assistante d’ingénieur. Cela utilisaient mes qualités de la section scientifique puisqu’on m’avait involontairement détourné de assistante sociale, mon idée depuis 2 ans. Cet abandon a découragé mon grand oncle Marius, oncle de notre grand-mère Alexandrine, la figure connue dans la région dont nous parle Juliette. Il était je crois président de la Mutualité Agricole, il m’aimait bien. Il avait déjà à ce moment là un âge respectable. Juliette habitait près du petit village de Thil. L’Auvergne ce n’est pas plat comme la Gironde. Pour passer d’un village à un autre, on a de bonnes côtes. Je ne sais en effet ce qui nous a rapprochées. J’observe que celles avec qui nous avons eu le plus d’échanges avaient leurs parents « agriculteurs » modestes,Juliette, Marinella, Chantal à Toulon ensuite , ce qui décuplaient leur volonté d’avoir un métier. Nous étions en internat dans le même boxe de 6. Moi, je pouvais rentrer chez mes parents toutes les 3 semaines, certaines attendaient les bourses et rentraient à Noël et à Pâques. Même si mes parents ont été un peu plus justes quand j’ai étudié à Lyon, ils avaient acheté pour location un appartement à Orange, Maman me faisait encore des vêtements, je devais avoir un peu d’argent de poche et sans dépenser, je n’avais pas à me préoccuper d’aspect financier. On est allé quelquefois à Lyon au cinéma ou au théâtre. Classique aux Célestins, moderne au Théâtre du 8e avec Marcel Maréchal déjà je crois. Certaines apprenaient ou jouer déjà de la guitare le soir ou les week ends, on parlait, c’était sympa. Juliette en avait marre de l’internat, elle l’était depuis la 6e, Marinella aussi je crois comme tous ceux qui vivaient à la campagne. J’ai des photos de ces soirées d’internat, nous avons fait plusieurs rencontres toutes ensemble plusieurs fois les années suivantes dont une à Vertaizon à la Charmaisonne qui était plantée de vignes ? encore, en tout cas d’arbres fruitiers plantés par René. La maison aux outils de jardin est aujoud’hui une maison magnifique qu’habite mon cousin Philippe, papa de Popo et Pierre le frère de Popo a construit une maison moderne dans le coin qui mène à la colline ?

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  5. Je suis rentrée d’Allemagne chez Heinrich, seule la première fois pour leur mariage. J’avais acheté une potiche avec du orange en chemin ;désolé, c’était une couleur mode. J’avais même mis ce papier peint avec du orange dans mon appartement du 8e . A leur mariage, j’avais beaucoup discuté avec les personnes de sa famille. Quelle émotion quand nous nous sommes retrouvés 30 ans après avec les mêmes déjà vieux pour le mariage de Magali et Christian. Que dire des conversations dans la belle maison solaire avant l’époque de Juliette et Guy sur les hauteurs de Cournon ? Avec Guy, pas une conversation qui ne se termine en ouvrant une encyclopédie. Pour moi, c’était le summun de la culture. En plus je les badais, avec son frère, ils avaient étudié du grec et du latin. Même à la messe, le latin me semblait compliqué malgré les traductions du livre de messe. Première langue étrangère.
    J’ai beaucoup aimé le Papa de Juliette. Comme le mien il est aujoud’hui bien diminué. Avant de rentrer en maison de retraite, il ne pouvait presque plus marcher, l’appartement était à l’étage de la villa. Juliette a perdu sa maman de maladie la même année que nous. Il a refait sa vie de manière heureuse mais a aussi perdu sa 2e femme. Il marchait difficilement donc, mais ses amis venaient le prendre le dimanche pour aller danser, et il pouvait danser. Je trouvais cela trop beau.
    J’ai des photos aussi de cette rencontre à la vieille maison. Je ne me rappelais pas de la chute de Magali mais comme elle remplissait complètement le couffin tellement c’était un beau bébé. C’est vrai que je devais faire freluquette à l’époque devant Juliette et Guy. Avec mon ciré jaune, j’avais payé le tarif enfant dans un musée. Dans la chambre de la vieille maison, l’interrupteur était une ficelle au dessus du lit. Cela avait beaucoup de succès. J’ai la photo de Jérome au « micro »
    Tous les ans, je reçois avec joie carte et photos des enfants de Magali et Christian qui sont partis vers St Eloy les Mines. Ils ont gardé les mêmes pliages que le faire part de mariage. N’oublions pas de mentionner Murielle, elle a l’âge de Marion qui a enfin trouvé un travail à la Défense je crois dans le marketing de GDF.

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