Chère Nicole,
Encore quelques photos que j'ai recherchées pour toi.
Là il s'agit d'un de tes séjours en Allemagne avec ta marraine.
J'ai rajouté trois photos prises par moi lorsque j'y étais allé avec mes parents, on peut voir les amis de Manfred (je ne me rappelle plus leur nom, tu as dû les connaître), il y a également Manfred avec son chien Shake et la dernière photo prise à la frontière avec la famille ZINTL et mes parents.
Toutes ces photos pour te rappeler ces bons souvenirs à l'occasion de ton anniversaire.
Je souhaite que tu connaisses encore plein de bons moments. Ta vie prend un nouveau tournant.
Il y a de nombreuses étapes dans la vie et celle que tu commences devrait t'apporter beaucoup de joies, de disponibilité, de liberté.
Je t'embrasse très fort et te souhaiteà nouveau un JOYEUX ANNIVERSAIRE !
J'ai plus tardé à répondre. J'étais dans des chiffres ce matin après le ménage que je fais de bonne heure de bonne humeur. 4° ce matin, beaucoup plus doux. Je suis allée voir Papa à pied, déjeuner de bonne heure pour aller à la gym, le jeudi, kiné homme. Nous sommes 5 généralement, 1 H complète, c'est bien.Détour par Libourne pour acheter une valise. J'ai achevé la précédente.
RépondreSupprimerMerci de tes belles photos, Isabelle. Datées de plus. Avec tous ces amis allemands dont je vous ai parlé et qui avaient accueillis les 2 familles de nos parents et tous les enfants. Seul Alain manquait. Il a souvent passé des étés à Alleret chez mon oncle parrain Antoine, le frère de Papa dans la maison familiale où Odile et Roger se sont installés à l'époque de leur mariage.
Mes amis allemands dont tu nous adresses les photos sont certainement à l'origine de mon engouement pour cette langue. Je faisais l'interprète pour la famille, sauf sur quelques sujets genre foot où là les gens communiquent très bien. Sur la dernière photo, Heinrich petit bonhomme chauve grand par le coeur. Sa femme est tout à fait à droite, grande et forte et généreuse. Elle faisait des gleuses le dimanche. Ecrit sur la prononciation. Pommes de terre rapées, pommes de terre cuites, fécule, dans une cuvette en plastique, Heinrich assis la tenait entre ses genoux , sa femme debout se penchait pour mélanger avec une cuillère de bois spéciale. Elle en tirait des boules comme la pétanque qu'elle faisait cuire rapidement dans de l'eau chaude. C'était le légume que l'on mangeait le dimanche avec par exemple du renne avec beaucoup de sauce. Manfred, leur plus jeune fils, en mangeait 4. Tes parents Carmen et René sont aussi sur cette photo. Vous deviez être dans le village frontière de Neustadt où habitait leur fils ainé, leur village était à 6 km. Je coupe mon commentaire.
Sur la 1e photo je suis debout à gauche, Christian et Thierry aussi. Devant Thierry la femme de Heinrich, Grand mère Alexandrine ensuite, une mamie, Heinrich. A droite les 2 monsieurs l'un réfugié de l'Allemagne de l'est,l'autre de la Tchécoslovaquie. En face de chez Heinrich, sa femme amenait son linge à repasser avec une longue machine qui faisait ça rapidement. Sur la 2e photo, ma Peggy et ses petites joues rouges, Marraine. Je ne me souviens pas qui est la jeune femme. Peut être la femme de leur 2e fils et nous devons être à Bayreuth où Heinrich était venu s'établir près de son fils.Manfred connaissait des problèmes de santé. Il avait peut être divorcé, il avait du diabète et sa mère lui préparait 8 repas par jour. Cela m'avait impressionnée. Une fois à Coutras, j'ai eu des nouvelles de Heinrich. Il avait 80 ans, il s'occupait d'un club de 3e age.Mais je n'avais pas hélas poursuivi la correspondance. Quand il écrivait, il faisait de très longues lettres. J'ai perdu leur trace sauf si je fouille mes papiers.
RépondreSupprimerJe vais préparer des crêpes. Nous allons faire un diner puis tarot à Ferrandie, 15 maisons, en Dordogne près de Sourzac, St Louis en l'Isle.
Mille bisous, je pense à vous de plus en plus
sur la dernière photo, nous sommes à la frontière entre les 2 allemagnes; c'était très impressionnant, on voit les militaires américains qui nous accompagnaient,on ne devait faire aucun bruit et ne pas dépasser la ligne blanche devant nous. nous risquions parait-il des coups de fusils des soldats de l'est qui nous épiaient.heureusement , le mur est tombémaintenant tombé.
RépondreSupprimerMaman quand tu parles des gleuses ça fait penser au genre de cuisine qu'ils faisaient en Autriche l'été dernier. Merci beaucoup Carmen, pour tes commentaires.
RépondreSupprimerCarmen, je profite du blog pour te dire que tu épates un certain nombre de personnes avec ta dextérité pour l'informatique et internet. J'ai ta petite Pauline à la maison pour deux jours. Elle est adorable et en plus elle nous aide bien pour la cuisine. Hier on a fait des crêpes toutes les deux. Céline la sollicite beaucoup...
Elle a passé deux examens sur trois aujourd'hui,pour un poste de superviseur des examinateurs du permis de conduire on croise les doigts pour que ça aie bien marché.
Il estvrai Tata que j'avais oublié que c'était les américains qui surveillaient la frontière. Je me souviens de l'effroi de la femme de Heinrich quand au bord de la route de la frontière José faisait 3 m en direction du talus. Carl, le fils de Heinrich qui était de mon âge était militaire pour l'OTAN. J'ai du le revoir 1 fois en Allemagne, il n'était pas dans la région de ses parents. Il a prénommé sa fille Nicol. Je trouve intéressant d'évoquer cette ambiance de frontière. On a oublié aussi que les garçons devaient faire le service militaire 1 an, 2 ans pour les objecteurs de conscience qui a une époque étaient très mal vus.
RépondreSupprimerJe vous quitte pour l'instant : coiffeur pour couper mes cheveux raideur naturelle maintenant, à peu près depuis que je me suis arrêtée de travailler. Marion et Peggy ne m'avaient jamais vue comme ça.
Maman, les cheveux raides te vont très bien et te rajeunissent.
RépondreSupprimerMarion, c'est une excellente chose que Pauline participe à la cuisine, c'est Céline et Stéphane qui doivent être contents, ha ha ha
Très constructifs, mes commentaires :-)
Pauline, tu réussiras un jour à un de ces examens. D'où te vient ce goût pour des métiers d'ordre et d'autorité? Philippe, ton Papa est il est vrai remarquablement méticuleux dans l'ordre de la maison, la pelouse autour des nombreux arbres fruitiers de la Charmaisonne où il a remodelé l'intérieur de la maison existante qui servait à mettre des outils. Il a donné vie d'habitation à ce magnifique et grand terrain et René et Carmen y font un magnifique jardin de fleurs et de fruits. C'est René qui a planté tous les arbres fruitiers quand j'étais petite. Il continue à s'informer sur les meilleures dates de traitement des arbres. Les terrains sont riches des alluvions des volcans. Dans le jardin de la vieille maison les pierres rouge sombre qui marquaient les allées sont de la lave refroidie. Christian a beaucoup fréquenté Vertaizon pour faire la saison des maïs en début d'été, puis Thierry. Christian était un as des crêpes au point de vue cuisine.
RépondreSupprimerJ'en ai fait hier soir. Diner tarot improvisé, on n'est pas dispo ce samedi vu qu'on va mangé au restaurant la cagnotte de l'année du groupe de tarot de Puisseguin, hommes et femmes réunis là. De lundi à vendredi prochain, je serai à St Cloud pour faire faire de la balançoire à Céline dans les parcs et aller déjeuner au travail de Marion.
Pour information, pour envoyer le message je lance 3 fois Publier un commentaire pour qu'il passe et disparaisse de ce cadre;en réalité je pense qu'il passe dès la première fois.
Le fait de ce blog et de ces échanges avec écrivains déclarés et d'autres? tapis dans l'ombre, j'ai une pêche!! du tonnerre.Bisous...
Céline adore être en cuisine. Elle participe avec beaucoup de sérieux. De plus avec Pauline elle peut vivre avec une très jeune femme.
RépondreSupprimerQue de compliments! Merci Marion mais je n'ai aucun mérite de participer un minimum! Et puis c'était bien sympa ces petites crêpes réalisées dans le saladier troué (oui oui un saladier troué!) de Claudette! On peut dire que tu uses tes cadeaux jusqu'au bout ;)!
RépondreSupprimerBref c'est plutôt à moi de vous remercier encore une fois de votre hospitalité!
Et puis, ta petite Céline est adorable et si mignonne!
Nicole, tu mets en avant une question que je ne me suis jamais posé! Je n'ai pas été élevé de façon stricte, bien au contraire. Je ne suis pas gaulliste (LOL)! Il est vrai que j'aime ce côté "discipline" mais j'apprécie aussi le dynamisme que certains métiers: douanes, police, administration pénitentiaire, armée... L'autorité peut venir par la suite!
J'ai hérité de quelques traits de caractère de mon père pour certaines choses, il faut bien l'avouer!
Et du coup, vos discussions sur l'Allemagne divisée me donne encore plus envie de visiter Berlin! Nicole, peut-être as tu lu le livre de Anna Funder "Stasiland"? Nath et moi l'avons adoré et il m'a appris beaucoup sur l'avant 1989! Je conseille, il est captivant et donne envie de découvrir l'Allemagne!
Popo, je ne pensais pas éducation stricte. Ca ne colle pas avec le doux sourire de Philippe. Chantal parle un peu fort mais ça ne fait pas mal. Tu faisais jeune des entrainements militaires ce qui n'est pas commun. Quand j'avais 18-20 ans on pouvait s'engager pour des formes de sercice civil en France et à l'étranger. Des camarades de classe l'ont fait après le BTS pendant 2 ans, c'était des formes d'aventure qui me tentaient, mais je suis passée des études au travail professionnel de suite. C'est que tes sujets d'intérêt ne sont pas commun à ta génération et c'est pour moi le signe d'une vraie personnalité originale.
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu le livre de Anna Funder Stasiland mais je crois en avoir entendu parlé.
Au crédit de ces pays de l'Est l'éducation était gratuite, la culture abordable pour tous. La famille de ma collègue amie Kathy Lorinti habite une ville de Roumanie tout en parlant uniquement le hongrois où elle peut se rendre à pleins de concerts et théâtre même aujourd'hui.
Les gens avaient un appartement, un travail. Par ailleurs avec la Stasi pour l'Allemagne de l'Est, tout le monde espionnait tout le monde. La véritable démocratie est difficile.
Quelques personnes ont le pouvoir, même chez nous. Je l'ai éprouvé dans l'entreprise industrielle. Pourtant j'ai souvent travaillé très près des directions dans des entreprises, Centralp Automatismes autour de Lyon et ici les Fonderies du Bélier. Ici je n'ai pas trouvé de vraie objectivité. On nous embobine beaucoup. J'ai regretté à la fin de ne pas avoir été plus formé en comptabilité et gestion. Mais cela n'aurait pas changé grand chose. La répartition de l'argent est toutefois le nerf de la guerre et seules quelques personnes ont la clef. Et la même observation peut se faire pour nos finances à commencer par celles de nos communes. Chez nous ce sont le monde associatif a des personnes de qualité.
Philosophie quand tu nous tiens. Guy, l'ami de Lisette suit à Avignon des cours de philosophie. Avec José, nous allions dans un café philo à Libourne à l'époque où il est revenu durablement du Portugal. Mais la philosophie m'attire peu.
Eh bien! Ce blog est une lecture passionnante! Moi qui n'étais pas attirée par l'histoire, je crois que je me laisserais bien tenter maintenant... Merci à vous tous et toutes par vos écrits...
RépondreSupprimerPauline je croise les doigts pour tes concours! Que le meilleur gagne ! et comme tu es la meilleure lol... Bisous à vous deux en passant...
Le saladier troué!!! j'imagine!!! Claudette, tu sais ce qu'il te reste à faire pour ton prochain cadeau!!
Pauline aime cuisiner, elle a dû hériter cela de Mémé Carmen! Quant à son appétence pour la discipline et l'autorité, je crois qu'il y a quelques exemples dans la famille. Tout comme Nicole, on a tout de suite vu que Pauline, déjà toute petite, se démarquait de par une volonté tenace à aller au bout de ses choix : tout d'abord son désir d'être avocate qu'elle a longtemps maintenu, jusqu'au stage qu'elle a fait à Libourne! ses stages de préparation militaire où il fallait une endurance incroyable... Elle n'a jamais renoncé quel que soit le prix de la difficulté... Oui elle ne renonce jamais notre Popo et je l'admire beaucoup! Elle voyage, profite de la vie tout en gardant son cap professsionnel qui ne manquera pas de lui rendre tout ce qu'elle a donné d'elle-même! elle est plus qu'une battante! Je t'aime Popo!! Bon weekend Nicole... et semaine au milieu des tiens... Gros bisous...
Au fait, moi aussi, je dois cliquer deux ou trois fois sur "publier un commentaire" pour qu'il passe!!!
C'estque les placards ne sont pas extensibles dans la cuisine de St Cloud. Moi l'autre jour j'ai persisté à mettre un couvercle de verre sur la poelle, patatras, je l'ai cassé:c'était un cadeau de Murielle qui allait sur une jolie terrine! Je ne sais pas quel saladier est troué, j'espère que c'est le panier à salade, sinon il y a 2 choses trouées! aïe aïe quand on part dans des considérations vaisselle! Merci Eliane d'être revenue, tu me manquais à moi qui n'ai que çà à faire de me mettre devant l'ordinateur. Non il fait beau, premières heures de jardinage. Même que José ne voulait pas me démarrer la tondeuse parce qu'il trouve que ce n'est pas de saison. Moi je trouve que c'est un très bon ramasse feuille. J'ai un peu bêché aussi. Je vais aller voir Papa et répondrai ensuite au poème chinois de Françoise. Ce soir on va manger notre cagnotte tarot de Puisseguin dans un restaurant de St Emilion. Hier soir pendant j'ai fini pour le moment une petite synthèse pour Madère comme celle du Portugal. L'écrit est sur Word, les photos sur Powerpoint. Si vous êtes intéressés je vous enverrai le word par mail.
RépondreSupprimerLes objecteurs de conscience, papa et maman m'ont expliqué il y a un an ce que c'est. Les jeunes, vous savez qui c'était ?Peggy, merci pour tes commentaires ! Non seulement Stéphane et Céline étaient contents que Pauline fasse la cuisine, mais aussi mes collègues car c'est Pauline qui a fait la deuxième tournée des crêpes pour les collègues !
RépondreSupprimerPour le saladier troué, je m'explique ; c'est un saladier qui se place sur une balance. C'est tata Claudette qui me l'a offert à un Noël, et, bien qu'il aie été déformé lors d'un passage au micro-onde, puis ébréché, j'arrive pas à me résoudre à le jeter, car bon, c'est tata qui me l'a offert !!! C'est vrai que vu de maintenant je vois un peu plus le ridicule de la situation, car, quand on faisait la pâte à crêpe, j'ai dit à Pauline de faire vite pour mélanger le lait à la farine car comme le saladier fuit, il faut mélanger vite pour qu'il n'y ait pas trop de liquide qui parte ...
Et le plus drôle dans l'histoire, c'est que, quand on parlait de saladier qui fuit, maman pensait à un autre saladier, celui de l'essor salade, qui est vraiment fêlé et qui a un trou de 5 cm de diamètre, si bien qu'on ne peut l'utiliser que sur l'évier, mais bon, c'est un cadeau de maman...